NOTRE ÉTAPE 2: DANS LES POUILLES POUR UN MARIAGE À L’ITALIENNE
EXPATS A L’HEURE DE LA GRANDE BOTTE
Voilà…elle est là la raison qui nous a poussés à faire 1400 km en voiture avec nos 2 petits crabes. Les copains expats de chéri qui se marient, ça n’arrive pas tous les jours.
Nous voici donc dans les pouilles, sur la côte Est de la grande botte, le soleil au rdv.
Nous nous sommes prélassés toute la journée et puis après la sieste, il a été temps de s’apprêter. Pas dépitée malgré une belle piqûre de moustique à l’œil, Romy avait hâte de porter sa belle robe brodée, ses chaussures à paillettes, sa couronne de fleurs.
La cérémonie civile s’est déroulée au pied du Minareto di Fasano, charmante bâtisse de style Mauresque, aux influences arabes.
Nous étions en plein air, quand la lumière du soleil est la plus belle, dorée et tombante. C’était un mariage boho comme on n’en voit peu. Tout en élégance et en simplicité, des gens beaux, des larmes et des rires. Pas bling bling, pas trop de monde, pas trop petit, juste nous, spectateurs émerveillés de cette journée haute en perfection. Une mariée naturelle et heureuse et le regard inestimable de Romy en la découvrant.
La petite sœur s’en fichait pas mal. Son vrai bonheur a été le jeté de riz…pendant toute la cérémonie. La paille au sol, les cailloux, une danse endiablée et papa d’amour.
Un diner lui aussi dehors, un festin magique, un défilé d’antipasti, une farandole de plats et de desserts, au menu abondance et régalade. De la musique de qualité, des fleurs partout, des guirlandes lumineuses, tout ce que j’aime.
ET LES GAMINS
Nos hôtes ont été parfaits. Ils avaient pensé à tout et à tous. Nos enfants ont été gâtés par des babysitters aux petits soins. Mais comme dans Cendrillon, les 12 coups de minuit ou presque ont sonné la fin de notre merveilleuse soirée.
Nous redevenions parents. Quand on est maman ou papa la première fois et dès la première seconde, on n’est plus jamais ce qu’on a été avant, seuls et insouciants. Les filles dormaient mais mal, la musique faisait sursauter Liv et le cocon que nous avions prévu pour l’occasion ne suffisait pas. Alors il a fallu que nous rentrions. Nous voulions que nos anges retrouvent leur lit et la chaleur de notre chez nous provisoire.
Nous referons un peu mieux la fête plus tard, un jour, ou pas. Peut-être que nous n’en aurons plus envie ou plus la force. Rdv dans quelques années.