DE RETOUR A LYON, OU PRESQUE…PORTOFINO SUR NOTRE CHEMIN

LE PORTOFINO DE TOUS

La fin des vacances était imminente, nous reprenions la route pour rentrer chez nous. Mais il m’était inconcevable de passer si près sans faire un micro stop pour dire bonjour à Portofino.

A ma grande surprise, dans ce coin de la Riviera Italienne, première impression d’opulence. Comme à St Trop, Les boutiques sont chics, les yachts nombreux, les voitures blingbling foisonnantes. La côte Ligurienne, éblouissante, offre du glamour à en revendre.

Un décor plutôt « bon genre » se confrontant pourtant subtilement aux allures encore artisanales des façades multicolores, pastels puis vivifiantes des constructions locales. Ces dernières nous rappelant que nous foulons du pieds le seuil non loin, des 5 terres. Remarquer encore une fois, un village décontracté, fidèle à son pays, étalage de linge aux fenêtres.

NOTRE VÉCU À NOUS

Quant’ à notre petite famille, elle a vécu cet ancien village de pêcheurs comme tout le reste. Quoi qu’un peu trop brève, la visite fut authentique.

2 parents, 2 enfants et très peu de temps, nous sommes allés à l’essentiel selon nous.

Ce que j’apprécie particulièrement dans la vie, c’est l’éclectisme. Chacun voit midi à sa porte et fait selon ses envies. Certains auraient probablement passé le temps sur la terrasse d’un délicieux restaurant de poisson, d’autres auraient peut-être plongé du bateau loué un peu plus tôt, plage, musées, shopping, il y en aurait eu pour presque tous les goûts et c’est tant mieux.

Devant les quelques heures qui nous étaient gracieusement accordées avant le départ de monsieur pour de nouvelles aventures, nous, avons fait comme nous l’entendions. Nous avons élu reine du jour…la toute simplicité. Marcher et papoter ensemble, découvrir lentement les lieux, ôter nos chaussures, tremper les pieds dans l’eau sur le petit port de la fameuse Piazzetta et puis finir par une exquise gelato.

J’ai souvent été plus exigeante dans l’organisation des plannings. Pourtant, ce jour-là une seule chose comptait…ne pas fatiguer mon tendre amoureux qui avait une longue route devant lui, le regarder quelques heures encore, lui laisser le temps de remplir son cœur de nos filles, tout ça, dans un cadre romantique et tout petit, à l’échelle du temps qu’il nous restait à vivre ensemble avant encore et toujours une nouvelle séparation.

Je garde un souvenir divin de cette demi-journée à quatre.

AU REVOIR ITALIE

Je me rappelle qu’en voiture, après avoir dit Arrivederci à la Dolce Vita Italienne, nos marmottes, éreintées, se sont endormies instantanément. A deux, nous avons continué à refaire le monde quelques heures.

Au réveil de nos deux filles, la lumière était des plus belles dehors. Le soleil commençait à tomber. Nous avions traversé les frontières. Monsieur chantait en conduisant. C’est si banal. Il était beau.

QUELQUES PENSÉES…EN NOTE À PART

Nous en parlions encore hier. Tout le monde n’apprécie pas les voyages. Il y en a comme papa qui se sentent heureux chez eux.

Pour ma part, j’ai eu la fièvre très tôt. Mes plus beaux souvenirs sont ceux-là. Dans une vie nomade, affranchie des codes sociétaires, des contraintes du quotidien, dans la découverte de nouveaux mondes, dans la curiosité des autres cultures qui me permettent d’avoir le cœur ouvert à tous, qui me rappellent combien nous sommes bien chez nous. J’ai de la chance ici et ailleurs. Ailleurs c’est merveilleux. Chez moi, c’est encore mieux. Et pour le savoir, je pars, je complète ma tête des jolies couleurs d’outre frontières. Je m’enrichis de leurs idées, de leurs musiques, de leur différence.

Puis je rentre, reconnaissante car tous n’ont pas cette chance. Tous n’ont pas mes privilèges. Ceux d’être bien née, dans un pays où mes pensées sont libres, où ma voix de femme compte, où on ne laisse pas mourir les plus démunis. Ceux de boire à ma soif, de manger à ma faim. J’allume la lumière si je suis dans le noir. Je me soigne si j’ai mal. J’ai des amis de toutes les couleurs.

Oh et puis, les exemples, je ne peux pas tous les énumérer. Mais j’arrive à ne pas les oublier.

Belle lecture à tous et bon vent à ceux qui comme moi ont l’âme des voyageurs.

NOTRE LOGEMENT

A proximité des Cinque Terre, notre dernière nuit en Italie s’est faite à Beverino, à 30min en voiture de la Spezia.

Le bed and breakfast n’était donc pas tout près de Portofino puisqu’à 1h de route en voiture environ.

Il valait cependant une petite appréciation car il était charmant.

Notre hôte s’est avéré accueillant et disponible. Notre logement, calme, spacieux, décoré avec goût et entretenu, parfaitement propre était situé dans la campagne, loin de la cohue des 5 terres. Il nous offrait la jouissance d’une belle terrasse et d’un grand jardin avec barbecue. Sans parler du décor reposant, chevaux, tir à l’arc et autres plaisirs familiaux.

Je le recommande bien entendu et je n’en dis pas plus…je vous laisse découvrir le reste des détails ici.

 

 

 

 

 

 

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