AVEC PLAYMOBIL ON GRANDIL
DE 0 A 18 MOIS
Vous saviez vous, qu’on apprend mieux en jouant ? C’est ce qu’a dit la maîtresse de maternelle de ma grande poupette. Suis d’accord !
Bon, c’est clairement ce qu’on fait depuis la naissance de nos filles et tous les jours ; JOUER ET ENCORE JOUER. Avec des doudous qui vibrent ou qui font du bruit. Avec des hochets, des livres en tissu, en plastique, cartonnés. Les comptines nous font chanter et danser. On remplit puis on vide. On empile, ou on amasse. Des pyramides et des tours sont érigées à tour de cubes. Les anneaux nous font réfléchir. Les cris d’animaux éveillent nos puzzles de la ferme ou de la savane. On se déguise. On en met partout avec les pâtes, le riz, la pâte à modeler, la peinture, le dessin. Les porteurs nous aident à avancer. La gymnastique nous étire. On glisse, on grimpe sur les tables, les escaliers, le toboggan. Nos Lego sont imbriqués. Des châteaux sont construits. On tire, on pousse, on tourne tout un tas de trucs. Des trésors sont ramassés. On écoute. On observe. Voici en partie tout un tas d’activités que les parents des tous petits connaissent bien.
ET APRES? LE JEU PREND UN NOUVEAU VISAGE
Et puis vers 18 mois ou même avant, je ne sais plus trop, ma grande fille et sa petite sœur ont changé d’humeur. Certaines de ces animations qu’on a répété tant de fois ne les intéressaient plus autant qu’avant. Comme ça, tout à coup et c’était bien, surtout pour ma petite tête de maman qui commençait, rien qu’un tout petit peu, sa-tu-rer!
Du jour au lendemain, comme par magie, mes nénettes ont ouvert les yeux sur un nouveau monde. Celui des jeux de rôle. Elles ont commencé petit à petit à créer et imaginer. A théâtraliser ! Désormais, on ne juxtaposait plus les informations les unes à côtés des autres mais on inventait bien des histoires cohérentes. On pouvait s’envoler aussi loin qu’on le désirait. On faisait tout bien comme les grands, même des petites phrases pour vocaliser tout ça.
C’est la dînette qui a séduit en premier mesdames. Oh, ce n’est pas une grande surprise. On s’y intéressait depuis plusieurs mois mais différemment. On mâchouillait plutôt les légumes. Les fruits, la viande, le poisson étaient déplacés d’un compartiment à l’autre. Mais à présent tout était fait autrement. On préférait acheter, ou vendre. Laver la vaisselle, couper pour cuire, ou même servir.
On a imité le docteur aussi. Tantôt malade, pompier et policier. On a examiné avec nos instruments. Thermomètre et stéthoscope n’avaient plus de secrets pour nos spécialistes du bobo. Précises, les sirops et suppos ont été distribué à tire-larigot.
On a aussi follement été mamans de nos doudous et poupées. On les a nourris, cajolés, endormis.
18 MOIS, CETTE LONGUE TRANSITION, TENEZ LE CAP
Et si tout ça avait déjà été amorcé bien avant, 18 mois a signé la fin d’une époque. 18 mois a été comme un tournant dans la vie de mes enfants et dans mon rôle de parent tout autant. On le sait, tous les petits sont différents mais les miens, à cet âge précis sont passés à une autre étape de leur éveil de grand bébé, presque jeune enfant. Tic et Tac ne voulaient plus exister à travers papa et maman. Nos célèbres écureuils sont devenus à leurs propres yeux de vraies personnes avec des personnalités bien à elles et pour ça, il fallait s’exercer. Oui, les filles à cet âge-là ont exprimé leurs opinions sur tout. Le passage 18mois/2ans et demi n’a pas été tous les jours très simple. On ne voulait plus faire simplement confiance à maman. On voulait toucher, essayer, se bruler les petits doigts. En gros, ça n’était pas de tout repos pour les adultes mais ça on en reparlera une autre fois. En ce qui concerne, le jeu, un tout nouveau niveau a été atteint. On s’est dépassé, et on a gagné en confiance. On s’est ouvert au monde, et il était vaste ma foi !
PLAYMOBIL, LEGO, DUPLO AMUSANTS ET INTELLIGENTS
Parmi toutes ces nouvelles curiosités, on a offert à ma grande fille quand elle n’était encore qu’un petit asticot, simultanément un jeu de Playmobil puis un autre de Duplo par Lego. C’est fou. Quelle transmission de pensée. J’ai mis un peu de temps pour les ouvrir. Je ne suis pas une amoureuse du plastique en général et puis je les trouvais un peu dangereux. Elle était encore si jeune. Il me semblait que tout ça, était adapté aux plus grands.
Et puis un jour, curieuse, je me suis lancée et là j’ai découvert un trésor que je ne soupçonnais pas exister. Un jeu mixte. Qui pouvait plaire tout autant aux garçons qu’aux filles. Des thèmes variés. Un jeu certes qu’il fallait surveiller et encadrer, qu’il fallait ranger tout comme il faut et qu’on ne ressortait qu’en présence d’un adulte (sauf pour certains très gros accessoires) mais un trésor quand même. Ma fille l’a immédiatement adopté et on a commencé des combinaisons infinies de jeux d’imitations, de jeux de rôles, de jeux d’invention, bref, de jeux qui convenaient à son nouveau elle. On racontait des histoires. C’était génial ! Nos petits personnages vivaient des vies différentes à chaque fois. On se lançait dans des voyages imaginaires formidables. Ma grande poupinette a à l’époque adhéré. La petite, plus récemment, dont la personnalité est aux antipodes de la grande, a acheté le concept elle aussi.
MONTRER, ACCOMPAGNER
En accompagnant bien les enfants dans leurs moments d’envol, j’ai survolé les continents, les pays et les différents paysages. J’ai amerri au-dessus des rivières et des océans. J’ai redécouvert les animaux, leurs repas, leurs familles, leurs habitats. On a appris les véhicules, les couleurs, les individus, leurs vêtements. Les figurines ont mangé, on a énuméré puis goûté les aliments. J’ai enseigné quelques verbes et certains sentiments. Bref, je m’arrête, vous l’aurez compris, une multitude de sujets ont été discutés et ça a bien enjoué les petites.
Je confirme donc les dires de la maîtresse. Il semblerait que les filles soient heureuses en jouant et qu’en plus, ça facilite grandement leur apprentissage d’un tas de choses. Dans ce cas précis, on a favorisé entre autres, le développement et la construction du langage, la sociabilisation des petites et leur inventivité. Et oui, en rigolant, et en s’évadant, on peut tout comprendre ou presque.
PLAYMOBIL, LEGO, DUPLO, LA BONNE AFFAIRE ?
Ce qu’il y a de bien avec ces jeux là c’est qu’ils ne vieillissent pas trop vite. C’est un investissement que les parents font pour du « long terme » puisque qu’il ne dure pas des mois mais bien des années. Oui, ce super jouet évolue bien.
Il reste un peu cher à mon goût, spécialement si on souhaite varier les scénarios, mais puisque c’est un achat pour de bon, et qu’en plus on a affaire à de solides objets, je dirais que ça reste jouable sans mauvais jeux de mots. Pas besoin de casser sa tirelire. On peut compléter sa collection au fur et à mesure et on s’en sort alors, pas trop mal. Pour les adeptes, l’occasion peut aussi être un bon compromis. J’ai pour ma part, ressorti du grenier les personnages vintages de mon enfance.
Pour ceux qui ne savent pas. Duplo cible les plus jeunes et appartient à Lego l’ancêtre Danois du jeu de construction. Playmobil son « concurrent » Allemand est le spécialiste des personnages aujourd’hui customisés à toutes les sauces.
Ça tombe bien, c’est bientôt Noël, alors amusez-vous!