enfant, malade A NOEL, ASTUCES
L’AVENT, UNE PÉRIODE FESTIVE.
Enfants malades juste avant Noël
Pour cette fin d’année, j’avais très envie de festif, de couleur, de paillettes, de sport d’hiver, de feu de cheminée, de chocolat chaud familial. Je souhaitais que mes filles jouent dans la neige, parcourent toutes les animations de Noël du coin, savourent leur calendrier de l’Avent. Je voulais qu’on danse au milieu du salon sur toutes nos chansons préférées de saison. Au lieu de ça, on a eu un scénario un tantinet différent.
Et oui, princesse senior et princesse junior ont été un peu beaucoup TOUT LE TEMPS malades depuis l’arrivée du froid en Novembre. Un gout de déjà vu, oh oui ! L’année dernière puis celle d’avant également y ressemblaient quelque peu.
Le suspense est donc à son comble. Va-t-on vivre un Noël thermomètre aux fesses ou boutons façon intégrale, j’hésite. En attendant, l’Avent c’est court alors flûte et re-flûte de tout manquer ou presque 🙂
Allez, je vous raconte un peu mes derniers jours plein d’aventures, ça vous donnera une idée de ce qui se passe depuis quelques semaines chez nous, version infections en tout genre.
PLANNING:
Mardi : Après quelques jours de toux, de nez qui coule, d’état fébrile, bébé va enfin mieux. Elle retourne à la crèche.
Mercredi : le téléphone sonne. Allo madaaaame ? Oui votre petite fille a vomi plusieurs fois ce matin. Maman : J’arriiiiive !
Jeudi (dans la nuit de mercredi à jeudi en fait) : Bébé va beaucoup mieux ouf. Par contre maman passe la nuit mal en point, les nausées sont importantes, le mal de gorge s’installe en dedans comme en dehors. La fièvre aussi.
Vendredi : C’est pire.
Vendredi soir : On change d’enfant. Ma grande a très mal aux oreilles après que le dentiste nous ait annoncé qu’on devra lui ôter sa dent de devant. Elle a subi un choc il y a quelques temps. Une inflammation risque de se transformer en infection et cela pourrait contraindre la pousse de la dent suivante, zut !
Chérie pleure de douleur toute la nuit bichette. Akh ce mal d’oreille ! Le doliprane ne fait que peu d’effet, vite faut consulter. Bizarre, elle me dit qu’elle a un bouton aux fesses aussi.
Samedi : Ça tombe bien qu’on aille consulter parce que rebelote, petite sœur a une éruption de boutons tout à coup, rolala et c’est partout. Saperlipopette alors, et dire qu’on n’en a pas fini avec la varicelle ! Il lui reste une croûte sur la tête et les tâches n’ont pas totalement disparu. Mais ces boutons-là sont différents. Allons voir tout ça.
Résultat des courses, maman qui a été au bout de sa vie pendant 2 jours commencent à retrouver des forces malgré un mal de gorge géant et un bouton de fièvre qui fait la moitié de sa lèvre supérieure. Visiblement maman a bien attrapé son angine de sa petite qui couvait une scarlatine. Pour clôturer la varicelle c’est cool et ça explique donc les vomissements de mercredi. D’après le doc, minus aurait aussi contaminé sa grande sœur qui a une belle otite et un “anus” quelque chose. Une infection de l’anus de type streptocoque qui est aussi probablement dû à la scarlatine de grand bébé. Oulala mais c’est compliqué tout ça et pi, pas grave, ça n’est pas comme si ça arrivait juste une semaine après sa rhino bronchite. Bref, on est 3 poulettes hyper en forme.
Grande mademoiselle a passé la nuit et la journée à hurler de douleur. La torture psychologique de voir ses enfants souffrir ajoutée à sa propre fatigue de malade et au clair manque de sommeil n’est rien. Car à côté de ça, ça n’était franchement pas simple de tenir mes fillettes aux heures de sieste (seul rdv que j’ai pu obtenir) pendant 2 longues heures dans la salle d’attente du doc. Maman à moitié rétablie, tantôt toute en sueurs froides, tantôt en sueurs chaudes se demandait si ça venait de nouveau de la fièvre ou plutôt des filles. Car oui, elles ont commencé pour l’une à toucher aux instruments qui l’entouraient et pour l’autre à courir à moitié nue en dansant et en riant dans toute la pièce.
Je suis une maman avec de l’autorité. Oui oui c’est vrai mais de temps à autre, je ne sais pas ce qui passe, les trucs ne s’imbriquent pas comme il le faudrait et ça ne tourne pas rond. Ça n’est pas que je sois une mauvaise mère, naaaan c’est pas ça. Je crois que les circonstances qui s’allient au contexte géographiquement temporel et une pincée de malchance momentanée font que ben parfois, si c’est pas ton jour, c’est pas ton jour et vaut mieux que tu restes chez toi. Bref, on a été une vraie équipe de choc. La pharmacie qui a suivi a été un carnage hihihihi. Dieu que j’ai honte.
La vraie question est: Mais pourquoi t’as fait tout ça toute seule voyons Lisa. T’aurais pu te faire aider tout de même ! Nooooooon…Pourquoi ? Ben pass-ke je n’ai pas tellement de plan B pour la garde de mes enfants. Papa qui est enfin de retour a été absent longtemps et il a été attendu avec une sacrée impatience croyez-moi ! On n’a pas vu papi et mamie dernièrement, ils avaient trop de boulot les pauvres. Pas de nounou, pas de tata ou de tonton dispo ou à proximité. Des cops du tonnerre mais qui bossent.
Ces journées, ces soirées et ces nuits ont fait de mon Avent de Noël, un vrai régal. Ya des fois, je prendrais bien une massue pour m’assommer tout court, ça irait plus vite hihihi.
Petit côté positif, je n’ai rien mangé récemment, j’ai forcément dû perdre 500 grammes, jsais pas. Ce serait bien pour ma belle robe de fêtes. Et pi le doc a dit que j’étais une warrior. Ça déculpabilise un tout petit peu.
Finalement si on regarde bien, cette semaine d’avant fêtes était plutôt festive pas vrai ?
3 astuces pour survivre aux INFECTIONS ravageusES des premières années de collectivités
Je n’étais pas censé vous donner mes ptits trucs à moi pour survivre aux hivers, aux microbes, aux virus des collectivités même si c’est vrai que là, tout de suite, vous devez vous dire que ben, faut pas l’écouter la Lisa, pass-ke…ça n’a pas l’air de trop marcher pour elle en fait. JE VOUS COMPRENDS. Mais si, faites-moi confiance, avec mes ruses de renard toutes banales, je vous assure, on ne s’en sort pas si mal. Avec ces rituels, souvent,les ptits bobos ne dégénèrent pas et on en évite surtout beaucoup d’autres. Mes filles ont une sacrée patate la plupart du temps. Uiiiii, on n’est pas des douillettes pleurnicheuses.
Allez j’y viens à mes solutions pas miracles du tout:
I PRÉVENTION, PRÉVENTION, PRÉVENTION
(d’après les conseils avertis de papi, retraité en pharmacie) :
-Hygiène : En hiver, il est difficile pour les enfants gardés en collectivités d’échapper à toutes les infections saisonnières (rhumes, rhino-pharyngites, gastros, angines). En contact permanent, dans un même espace restreint, les petits sont nombreux. Il est dont important de soigner l’hygiène de son enfant et sa propre hygiène également. Cela passe donc par un lavage des mains fréquent (surtout avant les repas et après les toilettes). Le lessivage des vêtements, des doudous, du linge de lit et de bain est important. Il faut aussi penser à ne pas contaminer son enfant. Essayer de ne pas mettre à sa bouche la cuillère des petits, les biberons. Eviter de les embrasser sur la bouche ou sur les mains. Ne pas oublier d’aérer les chambres tous les jours et le reste de la maison pareillement. Bref, le b.a.-ba !
-Repos : Un bébé ou un enfant en forme tomberont moins malades. Respecter les heures de sommeil la nuit et le jour est essentiel. Un enfant bien reposé est plus fort pour affronter les agressions extérieures.
-Attention à l’alimentation : Manger varié. Fruits, légumes, viandes, poissons. Le fer, la vit C, D sont indispensables et les carences n’aident pas à se défendre.
-Eviter le confinement : Bien se couvrir et aller prendre l’air.
-Homéopathie : Un bon moyen de prévenir et de guérir certaines petites infections. On en reparlera dans un prochain article. D’ici là, vous pouvez toujours consulter un homéopathe pour vous renseigner.
-Etre rapide : Etre vigilant ou observateur. Agir au moindre signe de petit virus ou microbe pointant le bout de son nez. Car oui, si malgré tous ces efforts, les enfants ont tout de même, par exemple, le nez qui coule, ne pas laisser le mal s’installer et empirer. Faire des lavages fréquents au sérum physiologique ou au physiomer, compléter avec des granules d’homéopathie suivant les conseils du spécialiste…bref, prendre les devants. Il s’agit là d’exterminer les minis infections, et de combattre les plus coriaces en les affrayant à mort dès le début, histoire que ça n’empire pas trop trop. Moui, ma devise est simple: si on traîne, ça dégénère. A l’attaque les amis. Ils vont voir de quoi on se chauffe, non mais. Avec tout ça, Advienne que pourra !
II ACCEPTER LES RÈGLES DE LA COLLECTIVITÉ OU FUIR :
Les enfants sont tout de même bien malades : Oui, en collectivité c’est difficile d’en réchapper. On rouspète, ça n’est pas cool mais c’est ainsi. Il faut l’accepter et attendre que ça passe. On dit que la première année ou le premier hiver sont les plus durs, et que ça va mieux ensuite. En effet ma grande a été beaucoup moins concernée en grandissant.
III POSITIVE ATTITUDE
Rester cool et positif, regarder le verre à moitié plein. Avec les enfants, chaque galère est une étape qui ne dure pas. Celle-ci en est une comme une autre qui finira plus tôt qu’on ne le croit. En attendant, note pour moi-même : Madame, prenez votre courage à 2 mains et souriez, vous êtes filmée.
D’ailleurs et pour garder le sourire, je vous invite à écouter cette playlist de Noël en famille, ça aide…juste un peu 🙂
Voili voilou. Précisons, quand même que ces 3 points n’ont rien d’une blague et qu’ils sont au contraire très sérieux. En effet, les enfants attrapent tout un tas de sottises à la crèche, à l’école ou ailleurs. C’est ainsi et s’ils doivent faire leur immunité, mieux vaut commencer quelque part. Et puis si ça contredit toutes les règles de l’Avent idéal et bien ZUT !
Pour notre part, attendez, je vais faire le point…mmm…voilà c’est fait, nous allons toutes mieux. Nous ne sommes pas encore aussi pimpantes que la dinde le voudrait mais avec un peu de bol, ça ira. Et puis, on s’en fiche. Les filles et moi malgré tout ça avons eu nos ptits moments rien qu’à nous. Ils ont été moins nombreux qu’espérés, on a moins vadrouillé, soit ! Ces instants ont été intenses et croyez-moi, nous nous en rappellerons. Nos ptits bonheurs, on les a eus, et ça c’est ultra chouette.
Bisous bisous, gossip girl. Naaaaan, ça, c’était une blague 🙂