PERROS-GUIREC, HAMEAU AUX NOMBREUX ROCHERS

PLOUMANAC’H, LA COTE DE GRANIT ROSE

Était-il encore nécessaire de présenter ces rochers de granit rose de la côte d’Armor connus à travers le monde ? C’est la question que je me suis posée. Google regorge de sites sur la région.

Puis je me suis dit que mon regard avait peut-être des choses à montrer, des trucs à dire, différents.

Que cela vous inciterait peut-être à choisir cette adresse si elle vous était montrée de manière plus personnelle.

Ploumanac’h, beaucoup le savent mais je n’en avais personnellement pas connaissance est un petit hameau de la commune de Perros-Guirec en Bretagne.

Sur le GPS, nous avons inscrit Perros-Guirec. Sur place, une station balnéaire, parfaite pour les commodités du quotidien, idéale quand on cherche à pratiquer des sports d’eau nous ouvrait grand les bras.

Nous avions 2h ou 3h devant nous pour faire une jolie promenade, avant de rejoindre nos amis pour célébrer ensemble l’anniversaire de notre Martine préférée. Autant vous dire que le temps était compté, que le confort d’une petite ville pratique n’était pas exactement ce que j’attendais de ma fin de journée.

Des paysages d’origine, aller à l’essentiel, de la simplicité, sans artifice, sans résa, sans paiement, sans queue, sans matériel, c’est ce que je recherchais. J’en voulais plein la vue aussi, bref, de l’exceptionnel, non moins.

Pour les sports nautiques, j’en salive, rien qu’en l’écrivant, nous reviendrons mais ce n’était pas pour aujourd’hui.

Je me suis alors arrêtée dans une boutique de cartes postales à la recherche du plus joli panorama local. J’ai retourné la carte pour en trouver l’adresse. Ploumanac’h serait notre destination des prochaines heures, jusqu’au coucher du soleil, chouette !

DÉROULÉ DE NOTRE PETIT MOMENT À PLOUMANAC’H

A Ploumanac’h, une route unique nous dirigeait vers un micro parking déjà plein. C’était bien la première fois que je voyais du monde en Bretagne. De mignonnettes maisons longeaient ces places qui ne semblaient pas vouloir se libérer. On a fini par se débrouiller.

On a commencé notre rando, comme à notre habitude, des jupettes, des robettes, un papa au double sac à dos contenant gourdes, crayons, doudous et autres essentiels kids, change, serviettes anti-bouches et mains sales, snacks pour grosses faims.

Déjà, à peine stationnés, les filles nous réclamaient des glaces. Pas de fruits, pas de compote. Du vrai goûter de vacances !

On a démarré notre flânerie et on s’est dit qu’on n’arriverait pas au bout. D’énormes blocs de granit, une côte aux couleurs tantôt saumon, tantôt cuivrées semblait le parfait terrain de jeu pour escaladeuse en herbe. On n’avançait pas, on prenait de la hauteur ou le contraire.

Les roches, classées au patrimoine national français, sculptées par le temps, lissées par les vagues, ou par le vent, innombrables, âgées de plusieurs millions d’années, étalées sur des kilomètres, annonçaient un spectacle naturel vertigineux.

Les filles, elles, s’en moquaient pas mal. Elles ne pensaient qu’à sauter, nous échapper, barboter.

Cette côte en bord de plage, à flan de falaise, cachée par la verdure des arbres, surprenante à chaque nouveau pas, semblait être une étape importante de la région. Nous avons croisé des tas de touristes, et pourtant, cette promenade d’été, s’est montrée tranquille et nous avons réussi à préserver ce semblant de solitude qu’on attend presque devant tant de beauté.

PLOUMANAC’H, UN HAMEAU ENCORE PRÉSERVÉ AU CŒUR D’UNE STATION BALNÉAIRE TOURISTIQUE

Cela dit, ce paysage d’Armor, très différent des architectures à colombages, des toits gris, des verdures presque anglaises, des bateaux de pêcheurs ancrés en marées basses découverts tout au long de mon séjour dans le Finistère, m’éloignait sensiblement de la pierre rustique bretonne qui m’avait tant plu jusqu’à présent.

L’âge toutefois avancé de cette côte montrait une France moins sauvageonne, un esprit régional moins prononcé, un petit village côtier actuel et touristique. Son style ressemblait un peu à d’autres localités nationales et cette apparence estivale au goût local moins marqué était toute aussi impressionnante.

Nous avons marché et marché encore, je ne croyais pas que nous arriverions au bout tant nous nous sommes arrêtés.

Le phare qui terminait notre épopée épique nous accueillait haut et majestueux. Le soleil, lui, déjà très bas donnait aux roches, une allure folle, aux couleurs profondes, oranges, chaudes, fascinantes face au contraste du bleu de l’eau, de la verdure et des jaunes, roses, violets des fleurs sauvages alentour.

Les enfants se sont assis puis allongés quelques instants pour apprécier le panorama. Nous en avons fait autant. Nous sommes rentrés heureux, remplis de grandeur.

La fête de Martine nous a accueillis pour l’apéro, la soirée s’est terminée pas très tard, pas trop tôt. La fête, les chants, la danse folle des enfants comme des plus grands ont eux été moins sages.

Ce fût une très belle journée. Merci à nos copains.

Ps : Un dernier détail. Mon conseil ? Bien vérifier la météo et choisir si cela est possible un jour ensoleillé pour parfaire la « majestuosité » du paysage par des couleurs intenses et chaleureuses. J’imagine de grands cailloux incroyables mais plus gris sans le reflet du ciel.

Pour finir, je dirais que je souhaite revenir car ce coin du monde me paraît encore très riche. Il semble regorger de paysages, d’activités en tout genre, de merveilles à explorer.

SUR PLACE, NOUS IRONS VOIR ABSOLUMENT LORS D’UN PROCHAIN VOYAGE

La prochaine fois, sur place ou presque, nous irons donc sillonner entre autres :

– LA RÉSERVE DES 7 ÎLES.

L’archipel des 7 Îles, classé réserve naturelle, abrite 27 espèces d’oiseaux, marins pour certains, de ceux qu’on ne voit pas tous les jours. Une croisière et quelques animaux, cela me paraît parfait à découvrir en famille

– Les plages de TRÉGASTEL que nous avons pour certaines longé en chemin semblaient être des « must do ». Différentes les unes des autres, plages de sable blanc et fin, eau turquoise, roche rose, bondées ou peu fréquentées, elles avaient en commun d’être propres, fabuleuses, et de me donner envie d’y tremper les orteils. L’eau était peut-être fraîche, je vous le dirai quand j’essaierai. Si vous passez y faire un tour avant, vous me direz ?

– Les fonds marins au large de TRÉBEURDEN.

Ce titre semble incroyable, non ?

SHARE, COMMENT OR BOTH:)

J’espère que cet article qui signe la fin de notre séjour et de nos étapes bretonnes vous aura plu. Si c’est le cas, je vous invite à découvrir le reste de nos découvertes sur le blog. Quelques liens apparaîtront au bas de cette page.

N’hésitez pas à nous laisser en commentaire vos impressions, vos bonnes adresses (must see, hébergements canons ou kids et family friendly, vos cafés, restaurants, visites historiques, bref tout ce qui vous passe par la tête et qui vous semble inévitable), vos questions aussi.

N’oubliez pas également à partager autour de vous car c’est aussi grâce à vous que ces histoires de familles peuvent continuer à vivre et à aider d’autres parents, d’autres voyageurs dans le choix de leurs vacances par exemple.

A très vite,

Bibises de nous à vous,

Lisa