MON COPAIN POUR LA VIE.
Bébé ne dort paS
JOUR, NUIT, MAIS ALORS VRAIMENT PAS…
Ma fille aînée est née un soir à 20h environ.
Alors quand elle s’est endormie à 22h et qu’elle ne s’est plus réveillée jusqu’au lendemain 7 du mat, je me suis fièrement félicitée d’avoir mis au monde un génie.
Cela vous fait-il rire ? Oui moi aussi.
Vous vous en doutez, ma fille fait partie de la grande catégorie des petites filles moyennement moyennes et n’est pas un génie. Non, je n’étais alors pas déçue. J’apprenais tout juste à la connaître et j’entrevoyais déjà tellement d’autres incroyables qualités insoupçonnées que je relativisais heureusement. Et puis je lui portais déjà tant d’admiration et d’amour. Cependant voilà, je me devais d’être lucide quant’ à l’évidente réalité, déesse du sommeil, clairement, non, ça ne faisait alors pas du tout partie de ses attributs.
Pour me le faire rapidement comprendre, ma chouchounette n’a voulu laisser planer aucun malentendu. Elle a d’emblée après un bon repos mérité mis les choses à plat, annoncé la couleur, exprimez-le comme cela vous arrange mais pour dégrossir tout ça, ne souhaitant pas démarrer une relation sur de mauvaises impressions, Romy dès sa première sieste, assez tôt, courant de cette première matinée s’est mise à gigoter, un peu dans tous les sens.
Elle levait les bras tantôt, puis les jambes, à 90 degrés de sa position allongée dorsale règlementée. Puis elle sursautait je dirais même bondissait souvent.
Autant vous dire que réveillée par tous ces grands gestes, elle a mis un terme rapide à ce répit qui venait à peine de commencer ainsi qu’à mes illusions de jeune plus très jeune nouvelle maman.
Je me suis donc dit que quelque chose ne tournait pas rond et que j’allais partager cette histoire cocasse avec un professionnel expérimenté.
J’appelais poliment la sagefemme qui me confirmait que tout allait parfaitement bien. Que les bébés faisaient ça parfois.
Ah bon ?
Ben si c’était normal alors !
C’était quand même un peu étrange tout ça. J’en avais rencontré des tas, de nouveaux nés, moi…et je n’avais pas le souvenir d’autres enfants tournicotant comme des piles électriques avec les yeux fermés.
Nous y penserons plus tard.
Plus tard :
Alors que je me promenais tranquillou dans le service, que j’avais les yeux un peu à gauche, puis un peu à droite, je lorgnais discrètement ce qui se passait dans les couloirs, dans les couffins de mes voisins, scrutant curieusement dans l’espoir de trouver des réponses magiques à mes craintes de maman pensant manquer quelque chose d’essentiel à la compréhension de ma propre chair. Seulement, tous les nourrissons rencontrés en chemin dormaient paisiblement.
Ma cochonnette, elle, insistait à ronflotter voire froufrouter éveillée et faire la java en dormant.
Je me renseignais de nouveau.
On me répondit : Madame, c’est probablement sa personnalité qui veut ça.
J’ai tourné cette réponse un peu dans tous les sens mais elle demeurait une belle source de questionnement. Qu’est-ce qu’on me racontait là ? Cela vous parait clair à vous ?
L’équipe était vraiment super à la mater. Je m’inquiétais certainement pour 3 fois rien.
BÉBÉ NE DORT TOUJOURS PAS
Quoi qu’il en fût, mon séjour terminé, il était temps de plier bagages, de rentrer chez nous, à la maison, un environnement que nous connaissions mieux. Ma fille reconnaîtrait probablement son chez elle, qu’elle avait maintes fois vu grâce à ses infra rouges de petit têtard et parviendrait à dormir comme un loir.
Erreur de débutante, mes premières semaines de maman s’avéraient délicates.
J’étais confiante, assez sereine, grosse mais en forme. Mon accouchement ne m’avait pas fatiguée et mes hormones me faisant transpirer comme un phoque, manger comme une baleine, n’altérait fort heureusement pas mon doux caractère naturel, Hahaha !
Ma fille adorable pendant ses périodes d’éveil, mis à part ce fameux 5 à 7 de fin de journée, se mit rapidement à sourire, engloutissait son lait sauvagement, croquait déjà la vie à pleines dents ou à pleines gencives plus précisément. Et si je commençais déjà à percevoir que cette petite chose était différente des autres, qu’elle avait une personnalité bien à elle, déjà si tôt théâtrale, drôle, mélo dramatique, charismatique, je devais avouer que les siestes ou périodes de sommeil restaient compliquées. Bébé ne dormait pas le jour ou si peu.
pOURQUOI? QUE FAIRE?
Ma technique paraissait pourtant cohérente. Je la posais quand elle n’avait plus faim, qu’elle était propre et que je percevais des signes clairs ; bâillements, frottements d’yeux, périodes d’éveil suffisantes, NIET ! Si elle s’endormait, par chance, son endormissement pouvait durer, allez, 5 ou 10 min. A peine le temps de…ben…rien. Je ne trouvais plus le temps de me laver, ou de manger, de nettoyer, ni de me reposer…je me consacrais exclusivement à ma fille, bref, j’étais dépassée.
EMMAILLOTAGE, allez, pourquoi pas!
Je finis par quand même écouter mon bon sens et me dire que toutes ces gesticulations ne pouvaient logiquement pas laisser Romy dormir et que ces dernières constituaient la preuve évidente de son inconfort, la source démoniaque de ses réveils légèrement effrayants. Mais que faire. Puis en y pensant bien, une idée planait dans ma petite tête, se promenait de gauche à droite, puis de droite à gauche de mon cerveau humain. Elle trottait, puis trottait et trottait encore, jusqu’à poser bagages.
Avez-vous déjà entendu parler de la technique emmaillotement? Mois vaguement. Maman me lança, qu’elle n’en avait jamais tellement eu besoin pour nous mais que la génération de sa mère à elle, le pratiquait souvent.
J’avoue que j’étais un peu sceptique de par ma méconnaissance totale du sujet en plus de ne pas être à l’aise avec l’idée d’emprisonner mon enfant…oui c’est un peu barbare tout de même.
Malgré tout, J’étais prête à tout essayer pour apaiser ma fille qui avait besoin de dormir pour son bon développement. Hélas, je ne savais pas comment m’y prendre moi. Youpi, Maman me dit alors qu’elle savait faire, elle.
Ni une, ni deux, l’heure de la sieste suivante pointa le bout de son nez et nous nous essayions. Nous avions les rudiments, des langes à disposition.
Le résultat était un peu hi-la-rant. Ayant bien pris soin de respecter quelques règles de sécurité, de ne pas aller au-delà des épaules, de ne pas trop serrer, de poser bébé sur le dos, en quelques secondes, miracle, ma fille s’endormait et la sieste dura 2h entières. Naaaaaaaaan mais c’était un pur hasard, un simple concours de circonstances, j’en était sûre. Allez, on réessaie à la sieste suivante ?
Sieste suivante…idem…ça marchait ! J’étais stupéfaite, béate, ahurie, hallucinée en fait. La cerise sur le top de mon cupcake était le sourire de ma fille avant et après le dodo. Mais c’est que ça avait tout l’air de lui plaire. Emballée d’être emballée puis d’être déballée, elle en riait. Elle s’endormait pénarde. Elle dormait longtemps. Processus de momification…check !
EMMAILLOTAGE, oui oui ouiiiiiiiiiiii !
Je m’emballais, trop de jeux de mots ! Je courais acheter de quoi emmailloter mon bébé de manière plus pratique et ergonomique, parce les langes ne sont pas si simples à placer. Non extensibles, un peu étroites, sans système de fermeture, je m’offrais une couverture miracle trouvée dans un magasin de puériculture.
J’avais donc ENFIN un dénouement heureux à des semaines de tracas. Cette solution fut amortie aussi longtemps que possible puisque toutes les nuits et les siestes qui ont suivi ont utilisé ce même procédé qui manifestement rassurait ce petit être pas encore prêt à affronter l’immensité du vide qui l’entourait. Ma fille ne demandait qu’un peu de maintien, qu’un peu de chaleur qui lui rappellerait potentiellement celui de mon bidon avant qu’elle n’en sorte. J’ai donc continué jusqu’à ce qu’ELLE me montre son consentement d’y mettre fin par des gestes simples. Le temps était venu de passer à autre chose puisqu’elle essayait de sortir, je dirais même de s’échapper de sa cellule dorée. J’ai alors rapidement et progressivement interrompu l’emmaillotage afin de la laisser explorer les différentes textures des couleurs des doudous qui peuplaient son lit, afin qu’elle s’essaie à attraper les barreaux de la ptite prison qui l’entourait, afin qu’elle tripote tout son ptit monde à elle, afin en bref de ne pas perturber son éveil. Elle était désormais prête à tout ça.
Blague à part, on se marre, on se marre mais tout ça, est rempli de ce que j’ai réellement vécu. L’emmaillotage a changé ma vie, une vie que je pouvais désormais organiser autour des siestes régulières et rythmées de ma fille. Et ça changeait tout !
Si l’emmaillotage n’est pas toujours utile ou efficace, si certains bébés n’apprécient pas forcément, et bien moi, on ne m’y reprendra pas 2 fois. Prochain bébé, j’essaie sans attendre !
Alors oui, je sais que beaucoup de cultures ou de familles désapprouvent cette technique pour des raisons diverses et variées et je les comprends. Mais je crois que chaque enfant est différent et qu’on doit tenter de s’adapter à ses besoins en cohérence avec nos croyances. Chacun fait comme il veut, chacun fait de son mieux quoi !
Et vous qu’en pensez-vous ?
QUELLES LANGES POUR MON BÉBÉ?
- La plus pratique et la plus safe: Quand mes filles étaient encore des nourrissons, je me suis servie de la couverture miracle de Red Castle. Commercialisée dans diverses boutiques de puériculture et facile à trouver, elle a le gros avantage d’être pratique et ELASTIQUE. Cela change la vie. Facile d’utilisation pour les parents qui débutent, elle a à mon goût pour seul inconvénient de proposer moins de modèles sympa que ses concurrents. Mes bébés ont pu y dormir en toute sécurité…alors on ferme les yeux sur le côté fun du produit.
- La plus connue sur l’hexagone: Grand classique ici en France, on trouve ses langes dans toutes les boutiques de puériculture. Aden+Anais propose des motifs qui se veulent variés. Leurs maxi-langes en mousseline sont à favoriser pour l’emmaillotement.
- La plus jolie: Depuis, j’ai découvert les produits en coton organique de « Little Unicorn« . C’est une marque américaine qui propose des maxi-langes (en 120x120cm) sublimes. On peut les commander en ligne et choisir parmi la multitude de motifs vraiment canons. Citrons, coquelicots, flamands roses, feuilles tropicales, ananas, les couleurs sont assez pêchues. La marque suggère également des dessins plus graphiques ou des unis tous courts aux tons suaves et zens. Je ne les ai pas essayés moi-même mais elles m’ont été recommandées et je n’hésiterai pas à les offrir à l’occasion pour le bonheur j’espère d’amies nouvellement mamans elles aussi. Attention par contre aux livraisons France…avec les Etats-unis, on a parfois des surprises à la réception en terme de frais.
- La plus naturelle: Moumout avec en ce moment des couleurs toutes douces et unies. Voilà une marque éco-responsable qui dessine des collections de qualité en s’engageant sur la traçabilité des produits et le zéro traitement.
- Une marque cool: Poudre Organic et ses cotons issus de l’agriculture Biologique. On y trouve des motifs délicats et contemporains.
- Une marque aux coutures/broderies main: Camomille London
- Pour ses jolies illustrations et son coté unique: Atelier Choux
- La plus Australienne: L’il Fraser est un bon compromis. Accessible, contemporaine, le produit offre de larges dimensions, et de l’élasticité, sans matière synthétique. La marque vend un tout en un appréciable. Bébé a son confort, l’emmaillotement est maintenu. J’adhère.