ETRE MAMAN, UN DÉSASTRE CAPILLAIRE
Une chose de plus qu’on s’est bien gardé de m’annoncer pendant mon projet de bébé il y a de ça 4 ans ; La grossesse c’est l’apogée des cheveux, l’après grossesse, un vrai désastre capillaire, un fiasco totalement inattendu.
Dur dur pour mon moral !
Bon, on est d’accord, ça n’est pas la fin du monde, certains êtres humains souffrent de vrais problèmes dans la vie. Mais en toute relativité ça va sans dire, oui, à mon tout petit niveau à moi, toute cette histoire s’est avérée être une vraie teigne, au sens figuré du terme.
Alors puisque mon cœur sensible en a souffert, ça compte quand même. Je n’imaginais pas que ce serait si difficile de s’en sortir. Je suis d’ailleurs encore un peu dedans je crois. Du bon côté du tunnel, ok, mais encore dans la mouise quand même !
Allez, je vous raconte tout.
COMMENT SE RÉCONCILIER AVEC SES CHEVEUX QUAND ON EST MAMAN EN 15 POINTS
En gros et pour faire au plus court, ça s’est passé comme ça :
- Je suis enceinte, j’ai les cheveux de Raiponce, longs, volumineux, soyeux, beaucoup plus que d’habitude. Mes poils poussent au ralenti. Je suis au sommet de ma gloire et forcément un peu prétentieuse.
- J’accouche. Je suis grosse et je ne ressemble presque plus à rien. Pas grave.
- J’allaite. Bon, j’ai la poitrine de Pamela Anderson. Je ne m’y fais pas mais enfin, ça n’est pas pour toujours alors ça va. OMG, enfin, j’espère.
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I – LE CHOC: Premier trimestre de bébé achevé. Je suis toujours en vie. C’est cool. Euh, mais c’est quoi ce truc géant qui me reste entre les mains après chaque brossage et après chaque lavage aussi ?
- Ok. C’est officiel. Malgré toutes les vitamines ingurgitées, une alimentation irréprochable, et des soins capillaires réguliers et tous doux, je perds mes cheveux. Il parait que c’est fréquent quand on a un bébé. Il semblerait même que ce soit dû aux changements hormonaux, à une carence en fer et en protéines. Avec tous les épinards, les brocolis, les haricots rouges, les lentilles, les pois chiches, les amendes et tout le toutim que j’ai avalé, ça m’étonnerait que je manque de fer. Quant ’aux protéines, elles ne sont pas le problème non plus. Oui mais à cette allure, faut que je règle ça et vite avant qu’il ne me reste plus rien sur la caboche.
- C’est la guerre. Je fonce à la pharmacie. Je complète mes bonnes habitudes en m’offrant LA TOTALE, pass-que ouiii, c’est clairement mérité, non mais ! Shampoing et ampoules antichute de cheveux, compléments alimentaires favorisant la repousse, masque capillaire. Je crois que je suis parée, là.
- Je perds quand même beaucoup mes tifs. Flûte alors, ça commence à se voir. C’est dégarni au-dessus de ma tête. Adieu à mon atout self-confidence.
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II – DU TEMPS: Ma tignasse commence à repousser youpiiiii. Oui mais pas trop vite quand même. Faut pas exagérer. En l’espace de quelques mois, je passe du vide existentiel au look de hérisson puis à la coupe des 80’ façon punkette.
- Je suis encore enceinte. Trop chouette, je vais de nouveau ressembler à Raiponce et tous mes soucis vont s’envoler comme par magie.
- Ben ça n’est pas si simple en fait. Mes cheveux repoussent oui, plus vite c’est vrai, mais je conserve cette coupe à double niveau façon, Lisa, qui t’a fait ton dégradé ma chérie ? Il n’est pas hyper doué. Faut que tu changes de coiffeur. Espoir de miracle pendant seconde grossesse, pan, pan, pan, pan, paaaaaaaaannn, évaporé.
- Je reste forte. Au moins, maintenant, je sais. Psychologiquement préparée, ce sera forcément moins pénible. Et puis je vais faire vachement de prévention cette fois. C’est sûr, ça va fonctionner. GO GO GOOOOO !
- Akh, snif, c’est un échec. Je recommence tout comme pour post grossesse N°1 sauf que cette fois, la dépouille est pire. On m’a doublement cambriolé mon crin, et on ne m’a pas raté ! Et puis comme si ça ne suffisait pas, j’ai un niveau de cheveux en plus pendant mon stade hérisson/porc épic et aussi pendant ma période 80’ punkette. Mon dégradé s’intensifie. Les copines et la famille n’osent plus rien dire. Ça doit être grave. Heureusement, cette étape-là, ne dure pas très longtemps. En attendant, je perds quand même mon côté femme libre et sauvage, euh je veux dire tout ce qui me reste ou presque de mes subliiiiimes et longs cheveux d’avant. Ouais, quelques fils survivors, accrochés de toute leur force à leur bulbes crâniens, éparpillés çà et là résistent bel et bien juste pour me donner ce ptit côté folle sorcière sur les bords. Naaaaaaaaaaaan mais au secouuuurs SOS. J’en suis désormais au stade négligé apocalyptique. J’ai atteint mon point de non-retour. Ah, lala, la nature n’est décidément pas de mon côté cette fois. Rien ne s’est vraiment passé comme je l’avais espéré. Je me résous à l’évidence, et j’essaie de répondre à la question simple, tante, c’est quoi ta longueur de cheveux au fait ?
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III – LE bilan: Alors voilà. Le bilan est lourd. Pendant tout ce temps. J’ai vécu dans le passé. J’ai ouvertement rêvé de retrouver ma silhouette et ma chevelure d’antan. Pourtant, je ne suis plus la même. Ni en dedans, ni en dehors. Ça a été long à accepter. Ça a fait mal. J’ai parfois versé une petite larme.
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IV – LA RECONCILIATION: CETTE SEMAINE, J’AI ENFIN PRIS CONSCIENCE QU’IL FALLAIT QUE JE TOURNE LA PAGE ET QUE JE REGARDE VERS L’AVENIR. Pour mes filles, pour mon amoureux, et surtout pour moi-même. Que je devais me diriger vers le genre de femme que je pouvais et voulais devenir avec mon nouveau moi. C’en était fini d’essayer de retrouver l’ancienne nana que j’avais été ou que je croyais avoir été un jour. Mes rides, mes cheveux, mon corps sont un peu différents ? Soit ! C’est une bonne chose de ne pas stagner. Cela veut dire que j’avance, que je grandis. Que je vis plein de nouvelles expériences. Bref, j’ai regardé le verre à moitié plein. Résultat : Je me suis payée une manucure. Puis j’ai filé chez le coiffeur pour couper mes cheveux aussi courts qu’il le fallait cette fois. Je me retrouve donc avec un carré long, légèrement dégradé parce que faut pas décon…, on n’a pas pu tout réparer en une fois. J’ajoute à cela un brushing wavy pour camoufler le reste des défauts. Ça n’est pas mal du tout. Ça va même bigrement mieux ! J’ai aujourd’hui une vraie tête de maman de 35 ans. Je me regarde dans le miroir et s’y reflète un style frais, presque « branché », et un chouïa fun. J’ai clairement exagéré en ajoutant à tout ça un shopping fringues, un dèj avec mon frère et un yoghourt glacé topping fraises, kiwi et coulis de chocolat. Au diable mon ancien moi. Je me sens enfin belle, réconciliée avec mon moi intérieur ♥
- Je vais quand même à côté de ça faire des ptites recherches sur les piqures capillaires hihihihihi.
PS: Le super coiffeur à Lyon qui m’a redonnée le sourire, c’est Confidences Prestige. Je l’ai découvert sur l’appli Treatwell. Les photos et vidéos insta qui m’ont redonnée envie de soigner mes cheveux sont celles de Daphné Narcy.
RePS: Ici, on se dit bonjour comme ça. Je n’avais jusqu’à présent pas tellement posté de photos de moi. Autant commencer en se marrant un peu! Bibises…