UN MATIN DE SEPTEMBRE, EN AMOUREUX.

ANNIVERSAIRE DE MARIAGE AU CŒUR D’UN VERGER, DANS LES MONTS DU LYONNAIS.

Nous ne nous sommes pas remariés. Nous avons un peu par hasard, sans l’avoir prémédité, fêté notre anniversaire de mariage.

Ces instants, précieux, sont figés dans ma petite tête d’oiseau.

Ce matin-là, nous avons déposé les enfants à l’école et puis…

Nous avons conduit à quelques minutes de la maison. Un verger que j’avais booké la veille nous attendait, généreux.

Je n’avais pas prévu d’enfiler une robe. Encore moins du blanc.

Je suis photographe et j’avais shooté un premier couple dans une fabuleuse robe de Caroline Quesnel.

Notre seconde séance photo était prévue en Bretagne mais elle avait été annulée. Nous n’avions plus de mannequin, pas de coiffeuse, pas de bouquet.

Mais ce ravissant bout de soie, ivoire, assemblé à de la dentelle et quelques boutons était là, prêt à être rendu. Je me suis dit, flûte ! Il mérite de poser, il est gracieux, aérien, délicat.

J’avais un dej prévu avec grand-père à midi. Ça nous laissait peu de temps.

On s’est donc levés tôt et on a foncé car le propriétaire du verger devait cueillir ses pommes plus tard dans l’après-midi. Malgré une météo qui s’annonçait optimiste, il s’est mis à pleuvoir. C’est toujours ainsi avec moi.

Nous avions les pieds mouillés, heureusement, la robe était courte…on l’a protégée, avec beaucoup d’amour et le marié avait un parapluie, un escabeau aussi.

Mes cheveux ont quand même gonflé avec l’humidité. Ma coiffure déjà toute simple est restée modeste. J’ai ôté mes chaussures presque aussitôt, je n’ai plus tellement l’habitude des talons hauts. On a un peu oublié le temps jusqu’à l’appel de grand-père qui se demandait où nous étions.

J’avais emprunté les bijoux de maman, trop grands pour moi.

J’avais 10 ans de trop peut-être,

10 kilos en plus aussi, quelques cheveux gris, que je ne teints pas.

Quand on s’est mariés pour de vrai, lui portait un costume et des souliers de cuirs. J’aurais dû nous écouter plutôt que la convention. Cette fois, il avait un bermuda, de grosses Caterpillar, une chemise toute simple à carreaux. On aurait dit un bûcheron d’automne. On était un peu rondelets mais il était beau comme toujours. Et surtout, il était lui.

Quand on a fini, on avait un peu froid comme le jour de notre mariage.

Comme le jour de notre mariage aussi, c’est allé trop vite et on n’était pas assez préparé comme si on était destiné à se précipiter, nous qui sommes de nature organisée.

On avait faim, on a enfilé un pull et des chaussures chaudes, puis, on a rejoint grand-père au restaurant libanais.

Merci Caroline pour cette robe qui nous a donné l’occasion de nous sourire sous un crachin plein de poésie.

Merci Angélique Moujaes d’avoir su sublimer ces idées un peu folles dans lesquelles je t’embarque parfois. D’avoir su cacher aussi nos petits défauts. On était un peu raides…pas si sexy…mais de vrais amoureux.

A mon amm, Happy 10th year of love, friendship and trust. Merci d’avoir joué le jeu toi aussi et d’être toujours aussi « supportive ».

#1stofseptember #couplegoals #authenticlovemag #amoureux #carolinequesnel #weddinganniversary #weddingphotography #maries #photographemariage #boheme #autumnvibes #lookslikefilm #mybelovedstories #lovestory #appleorchard

 

 

1 Comment

  1. Pingback: CUEILLIR DES POMMES SOUS LA PLUIE - Iziness

Write A Comment