10 ADRESSES INCONTOURNABLES À OSLO

PRÉAMBULE

Version officielle de notre séjour : Quelques jours absolument fabuleux à prendre le large à 2…sans nos merveilles (tous les parents ou presque sauront potentiellement ce que j’ai pu ressentir en posant mon orteil dans l’avion).

Mais puisque nous ne faisons jamais vraiment les choses comme tout le monde, la vérité c’est que mon cher chéri était à Oslo en déplacement…pro ! Que nous avons donc eu l’immense privilège de vivre en duo des instants de pur délice. Tous les jours, pendant 3 jours, entre 6 et 8 du mat, puis après 18h et c’était merveilleux…

Gratitude, c’est le mot qui peut définir d’ailleurs ce qui émane de mon petit cœur envers l’ONG norvégienne qui nous a permis de nous jeter sur cette occasion divine, toute droit descendue du ciel. Occasion nous autorisant à nous retrouver en purs lovers le temps d’une escapade.

Néanmoins, ces horaires entre chien et loup, de pénombre, puis de nuit, ça n’est pas tout à fait l’idéal pour du tourisme.

Le reste du temps entre 8 du mat et 18h donc, je l’ai passé seule avec moi-même et si cela me faisait un peu peur au départ, j’y ai finalement pris goût, puis trouvé un but. Aller généreusement vers ce que je sais faire de mieux, me promener et voyager fut mon leitmotiv !

Comme convenu, j’ai parcouru la ville en solo de jour, en mode selfie à tout prix. Fallait bien avoir des preuves pour vous et j’avoue que la démographie quasi désertique de ce pays, même dans la capitale, est rêvée pour ce type de pratique pour laquelle je n’étais pas encore coutumière ! Un défi, je vous laisse profiter du paysage…et vous avez même le droit de vous moquer un peu.

OSLO

J’avais une idée très précise de ce que j’attendais de ce voyage. Faire d’Oslo, la capitale la moins urbaine possible. Je ne voulais pas d’immeubles tous gris, ni de transports en commun bondés, pas même de voitures. Je rêvais de Fjords, de grands espaces, de nature audacieuse. J’imaginais chalets, poisson, grande solitude. Je recherchais l’authentique. Ce que j’aurais pu trouver plus au nord au contact de la nature.

Et ça ne m’a pas paru évident au premier abord, lorsqu’avant mon séjour, j’ai parcouru les moteurs de recherches, les guides de la ville.

On me suggérait de l’urbain et encore de la ville. On m’annonçait musées, parcs, le tout aux allures follement citadines. Je suis donc partie sans grandes attentes. Vivre un truc fort à 2, tel demeurerait mon objectif. En 3 jours, je n’aurais pas la possibilité de prendre le train, la voiture ou l’avion pour m’éloigner du monde…soit ! Et puis, j’avais de la chance, la météo annonçait soleil, tout le temps et des températures plutôt douces.

Je vous montre ce que nous avons parcouru à 2 ou en solo ?

10 TRUCS À FAIRE, À VOIR, À VIVRE À OSLO

1- LA PÉNINSULE BYGDØY À OSLO

A quelques minutes du centre-ville d’Oslo, la péninsule de Bygdøy, en vaut le détour. C’est un quartier de grandes maisons traditionnelles abritant aussi plusieurs musées sympathiques représentant les diverses spécificités de la Norvège.

Accessibles les uns des autres à pied, il est possible le temps d’une belle promenade verdoyante de flâner au musée Folklorique, ou de revivre de folles aventures en essayant plutôt le musée des navires vikings, de la marine, le musée du Fram et celui du Kon-Tiki

Pour se rendre sur place, on emprunter le bateau, le bus, le vélo, des tas de choix s’offrent à nous.

Le musée Folklorique Norvégien

Le musée folklorique norvégien a été une vraie belle surprise pour moi. Je m’attendais à une rencontre haute en couleurs et j’y ai découvert en plus de ça un musée en plein air. Exactement ce dont j’avais besoin…de l’air ! Cette adresse présente sous la forme d’un petit village de campagne, l’habitat traditionnel des différentes régions de la Norvège. On peut trouver dans ce musée atypique mais au charme évident, plus de 150 maisons, commerces, église. Certains sont d’ailleurs « visitables » et cela a été exquis pour moi de changer d’époque dans les ruelles parcourues puis de trouver tant de folklore dans les intérieurs typiques remplis de mobilier et d’objets d’époque.

Attention, ce musée est grand et il m’a fallu une partie de l’après-midi pour réussir à tout voir tranquillement.

Les autres musées sont eux plus petits et rapides à découvrir.

Le musée des navires vikings présente, lui, l’histoire et le savoir-faire maritime scandinave entre l’Antiquité et le Moyen-Age. Il abrite des vestiges de bateaux vikings, et scandinave traditionnels, originaux ou reconstruits.

Le musée du Fram propose quant’à lui de découvrir les expéditions norvégiennes.d’exploration polaire.

Le musée du Kon-Tiki comprend le radeau du Kon-Tiki ainsi que des objets issus des explorations de Thor Heyerdahl.

2 LA COLLINE D’HOLMENKOLLEN ET SES FAMEUSES PISTES DE SKI

On nous avait conseillé de découvrir le musée de l’histoire du ski. En cette saison sans neige, à cette même adresse, le tremplin de saut de ski connu aussi pour les JO et les nombreux championnats mondiaux qu’il peut accueillir avait peu d’intérêt. Cela dit, c’était étonnant d’imaginer sur cette colline, 2000 km de pistes de ski de fond en plein quartier bourgeois. Quelle aubaine pour les sportifs, les passionnés de sport de glisse quand les chemins sont, eux, enneigés, si proche de la ville. Il paraîtrait que certains Norvégiens profitent de leur pause déjeuner pour enfiler leurs skis, le temps de quelques descentes (certaines sont gratuites). On comprend mieux les raisons de leur bien-être scandinave culte.

Sur cette colline insolite de Holmenkollen, chéri s’est donc plutôt projeté à la saison fraîche, lui, qui aime tant le froid et l’hiver, quand pour ma part, j’ai largement apprécié la balade. Nous y avons trouvé une jolie chapelle à l’architecture typique, et des maisons charmantes sur toute la descente du retour à Oslo.

3 QUARTIER BRANCHÉ : DE DAMSTREDET AU RESTE DE GRÜNERLØKKA

Nous avons commencé notre microcircuit à Damstredet dont l’atout est d’être ravissant de par sa rue en pente et ses maisonnées colorées. Nous avons prolongé la balade jusqu’au quartier de Grünerløkka réputé pour ses cafés, ses boutiques vintage et design, ses vestiges industriels le long de la rivière d’Akerselva.

J’y ai apprécié les nombreuses expressions de street art rendant cette adresse jeune et cool.

4 ARCHIPEL D’OSLO : LES ÎLES DE NAKHOLMEN, LINDØYA, BLEIKØYA

Dans le fjord d’Oslo, on dénombre plusieurs petites îles proches du centre-ville. Nakholmen, Lindøya et Bleikøya sont d’après moi un must. Remplies de petites maisons colorées, de jardins verdoyants fleuris, de petits ports aux bateaux de bois, et de plages, ces îles conservent un charme authentique indéniable car elles sont préservées du tourisme. Si Oslo est une capitale relativement tranquille, ces adresses s’avèrent être l’adresse idéale pour les Norvégiens souhaitant se mettre au vert, s’éloigner le temps de weekend ou de vacances de la ville. Tranquilles, car elles sont dénuées de commerces ou de routes, ces petites îles sont infiniment reposantes. Parfaites pour une pause nature de quelques heures, pour une balade à pied, pour une fraîche baignade, pour un pique-nique en bord de mer, elles ont été mon coup de cœur du séjour.

Des croisières de 2h sont possibles toute l’année du port d’Oslo (Sauf fjord gelé en hiver) mais pour ma part, j’ai préféré créer ma propre excursion à moindre coût et à mon propre rythme sur les 3 îles de Nakholmen, Lindøya, Bleikøya.

Je dédie d’ailleurs un article spécial à l’île de Nakholmen, mon coup de cœur du séjour, le voici.

POUR REJOINDRE LES ILES D’OSLO :

S’arrêter à Aker Brygge. Devant l’hôtel de ville, en front de mer, des guichets sont disponibles pour l’achat de billets. Il est aussi possible de le faire grâce à l’application Ruterbillett au prix d’un ticket de métro (environ 37 NOK, soit environ 3.6 eur). Le départ se fait sur les embarcadères. Des navettes sont disponibles environ toutes les heures. Le trajet met 10 minutes pour Hovedøya, 15 minutes pour Lindøya, 20 min pour Nakholmen. Il existe donc des bateaux au départ et au retour toute la journée. S’informer sur les horaires (au guichet ou à l’arrêt) pour ne pas manquer les derniers retours.

Ces îles sont toutes petites, rapides à découvrir à pied. Il est possible d’en parcourir plusieurs dans la même journée.

Pour une excursion organisée soi-même, le tarif est certes bien inférieur. Cela dit, il faut noter que cela se fait sans guide.

5 OPERNHAUS

Sur le port commercial du quartier de Bjørvika, dans la partie est du centre-ville d’Oslo se situe l’Opéra. Un bâtiment à l’architecture étonnante, ultra moderne et à la vue dominante sur le fjord.

6 L’HOTEL DE VILLE D’OSLO

Construit en front de port d’Oslo, l’hôtel de ville est un bâtiment de briques rouges abritant des fresques intérieures colorées, il est surtout connu car on y remet chaque année le prix Nobel de la paix.

7 LE MUSÉE MUNCH

Le musée du peintre Norvégien Edvard Munch est à voir car ce dernier est l’un des précurseurs de l’expressionnisme dans la peinture moderne. Le tableau « le cri » ayant rendu célèbre l’artiste n’est d’ailleurs pas mon préféré mais le musée regorge d’œuvres saisissantes.

8 LA CITADELLE D’AKERSHUS ET SA CHASSE AUX FANTÔMES

Ici vous découvrirez une forteresse qui selon la légende serait hantée par de nombreux fantômes et dont la visite rendra hommage au folklore national rempli de personnages insolites (trolls…).

9 FROGNERPARKEN, LE PARC AU STATUES

Frognerparken, est un parc public d’Oslo célèbre pour ses 214 statues du même sculpteur Norvégien, Gustav Vigeland qui allie donc parfaitement balade en plein air et sortie culturelle.

10 LE CENTRE VILLE D’OSLO, SON PALAIS ROYAL, LE PARLEMENT, LA CATHÉDRALE

Ces différents bâtiments d’Oslo se sont avérés assez communs à mes yeux. Cela dit, il parait qu’ils étaient à faire. C’est donc chose faite.

J’ai apprécié cela dit la flexibilité du garde au palais royal ayant fait la joie de ma fille en la saluant sur facetime.

MUST SEE LORS D’UN PROCHAIN SÉJOUR EN NORVÈGE :

  • Les fjords de Bergen
  • Une aurore boréale
  • La neige en abondance
  • La fameuse soupe extra fraîche de poisson.
  • Loger dans une cabane/cabine norvégienne reculée.
  • Voir le jour à minuit
  • Faire une partie de Curling

LOGEMENT :

Comfort Hotel Børsparken

Pour le logement, nous n’avons pas choisi. L’employeur de mon mari l’a fait pour nous. Cela dit, notre hôtel s’est avéré être à une adresse stratégique en plein centre-ville d’Oslo, proche des restaurants, de la gare permettant d’accéder aisément à l’aéroport, aux trains, métro, bus…

L’hôtel était propre, confortable, accueillant. Le petit déjeuner était varié.

LE TRANSPORT

Pour les transports en commun, c’est idéal. Nous avons téléchargé l’appli Ruterbillett qui est très pratique. Sur cette dernière, après s’être préalablement inscrit, il est possible d’acheter des billets dématérialisés de métro, tram, bus et bateau de manière simple.

Il suffit d’entrer l’arrêt de départ, d’arrivée, l’horaire, le nombre de voyageurs et le tour est joué.

Les tickets de bateau sont au même tarif que le reste. Les navettes bâteaux sont fréquentes et adaptées aux heures de pointe, et même de sorties nocturnes. Ainsi, on voit un grand nombre de Norvégiens vivre sur les côtes ou sur certaines îles pour se rendre au travail de cette manière quotidiennement.

POUR LES REPAS

J’ai été agréablement surprise par le choix et la qualité des produits offerts sur la capitale.

Nous n’avons pas eu la chance de nous essayer à la gastronomie Norvégienne. Nous avons fait plutôt simple et rapide. Plutôt repas sur le pouce entre 2 visites en journée. Puis sans longueur non plus le soir. Toutes les adresses essayées au hasard étaient de la cuisine du monde, sans prétention, plutôt savoureuses.

LE MIDI :

Nous mangions à la cafétéria du siège de l’ONG de mon époux au tarif de 3 euro par jour. Cela Incluait un repas entièrement fait maison, savoureux, et au choix varié (entrées/plats/desserts/jus pressés, cafés, thés…). Il semblerait que ce modèle de « cantine » à la fois pratique et peu couteux soit assez commun et développé dans les entreprises Norvégiennes et je me suis vite dit que nous devrions en prendre de la graine !

LE SOIR :

Les Norvégiens dînent particulièrement tôt, dès 18h.

Nous avons testé :

-La pizzéria Girotondo

-Streetfood Oslo à Torggata

-Eat Thaï au grand magasin Steen & Strom

Le reste du temps, nous avons partagé des moments agréables chez des amis Norvégiens formidables nous ayant permis le temps de quelques heures de vivre « local ». Nous avons découvert le fameux fromage caramélisé Brunost.

NOUS AVONS RAPPORTÉ

A l’aéroport, nous avons trouvé des ouvrages pour nos enfants, en Français.

-« Lily Huckleberry en Scandinavie » d’Audrey Smit et Jackie knapp que nous avons apprécié pour ces illustrations ravissantes, le folklore et l’architecture Scandinaves faisant voyager, ainsi que les personnages vikings mis en avant.

-« Olav le Troll » puis « A la recherche de l’aurore boréale » de Cécile Lanes et Ilze Dambe. Intéressants surtout car ce sont des ouvrages interactifs et présentant des spécificités scandinaves.

CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR LA NORVEGE

Je vous propose ce lien qui résumera toutes les raisons logiques pour lesquelles mon époux a tant d’admiration pour ce pays et le système efficace qu’il incarne.

Je joints d’autre part mon sentiment. Quelque chose de beaucoup plus subjectif et qui j’espère vous aidera à toucher du doigt cette ville que j’ai découvert, ce pays qui m’était mystérieux, ce voyage fort et riche malgré une destination peu exotique de départ.

MON SENTIMENT SUR OSLO

Oslo m’a surtout laissée un sentiment d’accomplissement.

Cette capitale a transpiré le calme et la sérénité. J’ai observé un système loin de la crise que nous traversons depuis nombre d’années, plutôt bien dans ses baskets.

Là-bas, j’ai ressenti un climat heureux, un peuple peut-être peu enclin à la vie sociale mais absolument charmant, courtois, ouvert et souriant. L’accueil un peu partout fut agréable et les tensions d’une grande capitale inexistantes. Peut-être était-ce mon regard biaisé du parfait touriste présent pour trop peu de temps ou la subjectivité évidente de mon époux amoureux de cette culture depuis toujours qui m’aide à parler avec tendresse mais je ne peux abstraire de mon esprit cette sensation de stabilité que j’ai ressenti dans le regard de ses habitants. Je ne peux oublier les avoir vu certes de l’extérieur plutôt satisfaits. Non anxieux.

Peut-être que la démographie faible de ce grand espace mettant son peuple dans un certain confort doit aider. J’ai beaucoup apprécié l’idée d’une capitale non saturée. J’ai imaginé un vrai désert humain dans le reste du pays mais reflétant authenticité et tranquillité dans un monde de brute et de violence.

Ou alors est-ce système auto-suffisant, économique, politique et social efficace.

Potentiellement, cela peut aussi venir de cette ville qui m’a inspirée modernité, transparence, organisation et paix.

On m’a dit que les inégalités sociales y sont peu visibles. Que les salaires sont plutôt bien repartis selon les différentes catégories professionnelles et sociales. Est-ce vrai ? Il était soulevé d’autre part que l’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle est appréciable.

On m’a aussi rapporté que l’hiver y est moins rude qu’il n’y parait de l’extérieur. Que les longs moins de froid et de nuit sont réchauffés par un pays qui adoucit l’hiver par une ville animée et éclairée, chaleureuse.

J’y ai trouvé en bref, un pays qui fonctionne. Dans ce monde qui s’effrite, cela était rassurant et doux.

Et vous, connaissez-vous la Norvège, Oslo ? En gardez-vous de bons souvenirs ? J’ai hâte de lire vos impressions !