Dans les Monts Du Lyonnais, un Printemps au coeur des coquelicots.

Une année printanière capricieuse.

Cette année, le soleil, la pluie ont teinté notre printemps de couleurs joyeuses dans les Monts du Lyonnais.

Les rayons, assez lunatiques, se faisant parfois réellement désirer, il fallait être opportuniste pour saisir l’instant quand ils se présentaient.

A cette occasion, pendant une brève balade champêtre, on a vu au milieu des 1000 couleurs des jonquilles, des pâquerettes, de la glycine…des coquelicots. Et je suis heureuse d’avoir eu l’occasion de les apercevoir car ils sont souvent éphémères, ne se souciant guerre de la météo ou de mes contraintes organisationnelles.

Anecdote.

La veille, au retour d’une rando à la rivière, en passant devant quelques champs, alors que nous étions à pied, nous avons croisé une couleuvre qui franchissait la route. Oh je sais, elles ne sont pas méchantes. Mais que voulez-vous, les reptiles me pétrifient.

Juste avant, nous traversions les champs. Je tapais alors régulièrement des mains par peur d’en croiser, oui, oui, vraiment, j’en ai une peur bleue. Et l’amoureux s’est ri de moi.

Sur le moment, quand nous avons rencontré ce serpent à l’allure tranquille, je me suis un peu figée, agrippant nos enfants.

Imaginez-moi, sur la fin de notre promenade…je n’étais pas rassurée. L’amoureux, lui, a fini notre brève escapade en applaudissant aussi souvent que moi. C’était drôle, surtout quand on sait que lui, n’en a pas peur. Je suppose, qu’il s’est inquiété pour nous.

Notre expérience dans les coquelicots.

D’habitude quand les champs sont en fleurs, je me rue, je me jette généreusement dans le pollen car j’adore ça et que ça me permet de rêver.

Dans les coquelicots, je croise des tas de petites bêtes noires, elles, ne m’effraient pas. Dans les champs de tournesol, ce sont plutôt les abeilles, les guêpes, les frelons qui font bzzzz bzzz et ça ne m’inquiète pas davantage.

Mais ce jour-là, dans les pétales rouges, je suis restée à quai.

Je ne me suis pas assise ou allongée au milieu du printemps pour le sentir m’envelopper. Demeurant sage, discrète et polie, j’ai observée tel un spectateur, en bordure.

La broussaille était haute, bien trop fournie pour que je n’ose m’aventurer et risquer de faire des rencontres malencontreuses.

L’amoureux, lui, était d’accord cette fois. On était en phase. En phase peureuse et amoureuse.

Les enfants, eux, insouciants ont joué comme à l’habitude. Ils ont cueilli quelques bouquets tout aussi éphémères que notre soleil, que notre printemps.

Puis nous sommes rentrés.

Info pratique

Si vous aussi, vous aimez les fleurs mais que vous n’y connaissez pas grand chose, je vous mets en lien ICI, un article sur les dates de floraison de différentes plantes. Belle lecture.

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