ESCALE A CAUDIES DE FENOUILLEDES, LE DÉBUT DES VACANCES.

Au pied des Pyrénées, CAMPER en famille.

Un peu nostalgique, on a tous ou presque, un souvenir de vacances en camping, à plutôt mal dormir sous une tente, à se lever aux aurores quand ça devient inconfortable ou légèrement plus tard, quand le soleil sonne l’heure des premières chaleurs étouffantes.

On se souvient des pâtes qui mettent trop longtemps à cuire dans leur marmite familiale pour cause de bouteille de gaz amatrice.

On se remémore les douches moyennement agréables car on les partage avec on ne sait trop qui.

C’est un peu ce goût là qu’ont eu ces 48h au seuil des Pyrénées avec les copains…mais pas que…

CASTEL FIZEL POURQUOI CE CAMPING?

Nous avions loué une maison avec la bande de copains et toute la marmaille merveilleuse. Notre location ne débutait que le samedi suivant mais on ne voulait surtout pas prendre la route durant le weekend en plein mois d’Août.

Alors on a anticipé. Le compromis? On s’est trouvé en chemin une solution « plutôt » bon marché pour la saison, quoique cela reste subjectif évidemment. Ce dénouement nous permettait de rejoindre avec fluidité et sans tracas notre point de chute en fin de semaine, de devancer aussi ces vacances qu’on attendait avec tant d’impatience.

Dans ce camping du pays Cathare, on n’a pas dormi dans des tentes mais le reste y ressemblait fort…dans ma tête en tout cas. Oui c’est le goût qu’aura ce séjour dans mon esprit, quelque chose de simple, d’authentique auprès des personnes qui comptent. Je vous raconte.

CE QU’ON EN A PENSÉ?

Etape numéro 1, débarquer dans le camping un jeudi après-midi, check ! Il faisait chaud, beaucoup trop chaud dans notre mobil home à la propreté subjective. On s’est installé.

Ça sentait la colonie de vacances. Pourquoi ? Parce que nos affaires étaient entreposées un peu n’importe comment, qu’il a fallu gérer les draps, le repas avec les rudiments mais surtout parce qu’on a découvert ce jour-là après 3 jours passés au centre aéré, qu’on avait des poux, et de manière collective ! C’était notre première mais aussi notre dernière fois, jusqu’à peut-être une nouvelle expérience, qui sait…

Il a fallu traiter et tout de suite ! On s’y est donc mis quand le soleil est tombé. Quelle corvée ! Mais je me rappelle encore à quel point nos filles étaient adorables cellophane et sacs poubelle sur la tête de chacune, bien entendu gracieusement enveloppées. Papa avait bien travaillé.

Cette nuit-là, on a ainsi eu chaud. L’amoureux, équipé, se vantait comme Mac Gyver. L’homme aux 1000 gadgets avait apporté son micro-ventilateur portatif, moyennement efficace. Chéri génie a tenté de survivre à cette canicule, le nez collé à son jouet, toute la nuit. C’était drôle. La chaleur, ça le rend un peu grognon.

Aux aurores, on a profité du silence et du paysage pas désagréable. On était entourés de sapins. Dans ce cadre un peu rustique, contrasté, je me suis surprise à me sentir à la bonne adresse.

Tout le monde a profité de la piscine, des balades à poney, de la cabane au toboggan. Les plus grands ont fait du quad si mes souvenirs ne me font pas défaut. On a joué aux cartes et dessiné aussi. C’était pas mal du tout.

Je ne vous mentirai pas, on évoluait clairement au milieu de nulle part alors pour les amoureux de confort, ou de vie mondaine, ça n’est sûrement pas la solution.

Le calme, même en pleine saison estivale, et la nature, quoique peut-être un peu sèche en cette période, sont en revanche au rendez-vous;

Est-ce que je recommanderais ce camping?

C’est un peu à vous de savoir si vous y trouveriez votre compte.

Pour moi qui apprécie la propreté et les petites marques d’attention d’un entrepreneur, si j’avais su avant, et si cette étape avait été mon unique point de chute, je ne l’aurais pas sélectionnée.

Les intérieurs manquaient de charme, et les facilités manquaient tout court. Dans cet endroit loin de tout, un restaurant ou une cafétéria dans le camping auraient été les bienvenus. Le personnel ne m’a pas parue si avenant non plus.

Cela dit, si tout ça vous est égal, que vous aimez simplement camper, et que vous avez un budget limité, l’adresse est un joli terrain de jeu pour les enfants en pleine nature.

QUE FAIRE A L’EXTERIEUR DU CAMPING?

Les activités ne manquent certainement pas à qui sait chercher selon ses attentes. Cette liste n’est donc pas exhaustive et il y a des tas d’autres choses à faire sur place. Voilà ce que nous avons choisi. A adapter selon vos envies sportives, culturelles, naturelles, farniente, jeux…

LE MUSÉE DES DINOSAURES

Avec les copines, on a réussi à organiser quelques excursions et nous n’en sommes pas peu fières.

La première fut une visite du musée des dinosaures d’Esperaza

Il était assez petit mais il a plu aux enfants. Surtout la fin qui fait un peu peur. Ils ont ri…

Et puis c’est dans leur boutique, que Romy a choisi ce souvenir, un collier dino plein de strass. Elle l’a porté longtemps, très longtemps. Elle l’a aimé, ne le quittait plus. Il lui rappelait de belles choses c’est certain.

On a poursuivi notre sortie dans un restaurant dont j’ai oublié le nom. Il était sur le chemin du retour ou presque. On a diné au buffet ou peut-être était-ce un barbecue ? Simple mais fort agréable, en plein air, avec vue sur les montagnes. On a profité du coucher de soleil et d’une équipe à l’accent espagnol, charmante.

LES GORGES DE GOULEYROUS

Le lendemain, nous avions prévu gros. Pique-nique au cœur des gorges de Gouleyrous. Les hommes se sont chargés des sandwiches.

Il a eu quelques fraîcheurs dans une eau claire, du ramasser de trésor bien entendu. On n’avait pas prévu les bonnes chaussures pour cette plage de galets, l’escapade ne faisant pas partie de notre programme initial mais personne ne s’en souvient…je crois.

Ce fut un peu trop court. Cette balade, une belle surprise aurait mérité que nous nous y attardions quelques heures de plus. C’est ça, ces gorges nous ont laissé l’impression que les vacances avaient vraiment commencé.

LE MUSÉE DE L’APRES HISTOIRE DE TAUTAVEL

Mais il fallait reprendre la route. On avait promis aux enfants et aux amoureux, tous enthousiastes par ce projet culturel, le musée de l’après histoire de Tautavel dans les Corbières Catalanes à 2 pas 🙂

Ce musée, plus grand que l’autre avait de jolis ouvrages, de belles animations participatives pour les plus jeunes, pour les adultes aussi. Par exemple, il était possible d’y pratiquer le tir au propulseur pour se parfaire aux techniques de chasse, la poterie, la parure, l’allumage du feu, la taille d’outils. Certains d’entre nous se sont essayés au lancer de sagaie, plus technique qu’on ne le croit. On s’y est plu.

Enfin, pour finir l’après-midi avec nos 2 jeunes demoiselles endormies à l’arrière du véhicule, le chemin vers notre fameuse maison louée à Passa fut facile, remplie de paysages montagneux et de vignobles de la région.

LA RÉGION

Le village de Caudiès de Fenouillèdes, aux portes des Pyrénées catalanes, en plein cœur du pays Cathare, se compose d’un cadre plutôt verdoyant. Entouré de vignobles et de forêts, il abrite une faune et une flore variées ainsi que des paysages rudes mais remarquables à seulement une heure de la mer.

ICI, CE QU’IL Y A A faire autour de Caudiès de Fenouillèdes

CE QUE NOUS AVONS EGALEMENT VU EN ROULANT DAVANTAGE

LA FORTERESSE DE SALSES

CARCASSONNE, CITÉ MÉDIÉVALE

COLLIOURE, BIJOU DE LA COTE VERMEILLE

Ps :

Un copain de collège me disait il y a quelques jours qu’il trouvait qu’on n’avait pas vieilli. Et s’il est vrai que nos sourires restent les mêmes en retrouvant nos amis d’enfance, que tout redevient léger dans ces instants-là, je dois malgré tout avouer que je ne suis pas tout à fait d’accord avec lui.

Le temps qui passe à toute allure a laissé quelques traces. Mes yeux parfois fatigués peuvent en témoigner. Mes cheveux rebelles et grisonnants, un embonpoint de plus en plus difficile à cacher en sont les garants. Ma peau, moins ferme, la gardienne.

Le regard des adolescents qui nous entoure me confirme cette impression. Dès lors qu’ils m’appellent madame avec cet air respectueux, je sais que je n’ai plus 20 ans.

Tout cela comme préambule à votre indulgence dans ce billet où j’ai pris quelques risques, un peu nouveaux. Où je me dévoile davantage. J’approuve bien sûr complètement le concept d’acceptation de soi. Je revendique haut et fort l’importance des différences physiques, les différences d’âge et l’existence de toutes ces beautés réunies.

Je me montre aujourd’hui comme je le ferais dans un album de famille car ce souvenir ne serait pas tout à fait le même sinon.

Ce carnet, précieux pour moi, peut-être utile pour vous, symbolise le début d’un été 2019 qui a précédé cette année 2020, étrange, pandémique, différente, moins insouciante.

Je le chéris donc sincèrement comme la fin d’une ère.

Mes filles ont depuis bien grandi. Elles ont ôté cet été-là leurs flotteurs. Adieu 2019.

J’espère que cela vous aura plu…

Bien à vous,

Lisa