Féerie de nos retrouvailles.

Décorer le sapin en famille, la slow life s’invite chez nous.

2020, l’année de l’intimité et de la « slow life » pour presque « tous » ?

2020 ne fut pas une année facile. Elle a bien sûr eu son lot de belles nouvelles, la vie est faite d’équilibres fort heureusement mais je crois parler pour beaucoup d’entre nous en remarquant qu’elle a souvent ressemblé aux montagnes russes des émotions. Parfois heureuses, parfois non. Inquiétudes, peines, séparations, sacrifices ont fait partie de notre quotidien, nous n’en demandions pas tant.

Cette année, plus que jamais, nous avons pris le temps et quelle réussite !

Nous aurions pu nous abattre sur notre sort, vivre les contraintes du moment comme une sanction. Au lieu de ça, tout a eu une saveur particulière, bienfaisante. En Décembre, décorer le sapin en famille fut notre bulle de bonheur.

D’autant qu’ici, à la maison, nous vivons peut-être nos dernières heures de foi en la magie de Noël. Nos jeunes enfants grandissent et auront sûrement bientôt percé les secrets de leurs parents. Je les ai donc contemplés avec autant d’éblouissement et de tranquillité qu’ils observaient nos installations de saison. Comme si le temps s’était arrêté.

On entend de plus en plus parler de slow living (cliquez si vous ne connaissez pas), et si ce mot en fait rêver beaucoup, en fait fuir certains, il fait depuis longtemps partie de mes valeurs de vie sans que j’y ai forcément apposé une définition très précise. Je le comprends aujourd’hui et en réponse à tous ces balbutiements du monde extérieur, je me sens davantage connectée au calme, à cette paix que j’essaie de faire irradier dans mon environnement.

Mes parents ont été très occupés lorsque j’étais enfant, je crois qu’il me tenait particulièrement à cœur de compenser ce TEMPS, manqué à leur coté avec mes propres petits et de répéter aussi les bienfaits du calme absolu faisant partie intégrante du quotidien de mon enfance.

Décembre Se retrouver autour du sapin

Au début de ce mois, quelques frayeurs et un soupçon de suspens se sont invités chez nous. Nous n’étions pas sûres les filles et moi de récupérer le 4ème membre de notre foyer. Le retour du Soudan à temps pour les fêtes, de notre grizzli préféré est resté incertain quelques jours, fut presque compromis par sa contamination au Covid-19.

Ce voyage s’est finalement avéré possible, mais la fatigue de ce papa affaibli semblait évidente. L’installation du froid, le confinement dont on ne voyait pas le bout, ont eu raison de notre exaltation habituelle pour Décembre.

Ces quelques obstacles nous ont décidément permis de nous retrouver en toute intimité, le temps d’un long weekend, entre les bras chaleureux de notre foyer, laissant l’hiver guider nos humeurs. Nous avons eu pour seul lien avec le monde extérieur, des fenêtres ouvertes, laissant deviner le bruit du craquement gelés de nos bottes sur le gazon du jardin si nous avions mis le nez dehors. Nous avons donc hiberné.

Ce fameux premier weekend de Décembre, on a fait briller, exploser, l’esprit de Noël.

Nous avons dansé comme des fous sur Mariah Carey, bu des chocolats chauds.  Et puis, on a observé l’enthousiasme et le bonheur des filles à la simple pensée de leur calendrier, au réveil matinal. On a emprunté quelques ouvrages, des histoires de Santa qu’on a lu tous ensemble.  On s’est fait une ou deux parties de Trivial « Poursuik” comme dirait Romy et puis surtout… nous avons décoré notre sapin. Le reste du temps ? On a mangé ! Mangé ! Mangé !

Pendant 48 petites heures, on a consommé les trucs que chéri l’amoureux a manqué ces derniers mois. On a commencé avec des gaufres, des crêpes, du chocolat, des croissants, du fromage, du pain, des lasagnes, des quenelles. Il a apprécié nos bonnes soupes maisons toutes chaudes. Nos tisanes à 4 mains. Sincèrement, ça n’était pas très sérieux mais que c’était bon de faire tout ça ensemble car c’est finalement ça l’important pendant les fêtes, pas vrai ?

 

 

 

 

 

Notre sapin, CLASSIQUE, TRADITIONNEL

Préférer, admirer les sapins modestes, longs, maigres et un peu dégarnis, nordiques, non moins nobles, cela me colle à la peau depuis un certain nombre d’années. Dans les années 80, ça n’était pas encore très à la mode. Ma maman privilégiait les guirlandes multicolores.

Plus tard, quand je suis devenue indépendante, mes finances ne me permettaient pas d’investir dans cette tradition qui pouvait finalement me ressembler à moi.

Finalement, en 2014 puis en 2015, il y a eu les enfants, et le souhait commun d’un Noël qui parlerait à des petits. Coloré, chargé, gai. Alors on s’est un peu oublié. Je me suis oubliée.

Les sapins plus modestes, aux décos naturelles et minimalistes ne s’inviteront peut-être jamais chez moi. Tout comme cette maison de campagne en pierre et en bois qui me fait de l’œil depuis si longtemps.

A la place, cette année pour ne pas faire défaut aux précédentes, les enfants ont installé avec excitation des guirlandes très 80’s à notre grand arbre touffu. On l’a bourré de pendentifs rouges, certains datant de ma propre enfance. D’autres fabriqués par les enfants ont retrouvé leur place habituelle. Quelques-uns achetés à leur naissance sont toujours là, fiers, et nous y tenons beaucoup. Sans compter ceux que nous complétons chaque année comme pour confirmer notre tendance à cette tradition traditionnelle.

Notre Nordmann, cette année, nous ne l’avons pas choisi chez notre pépiniériste préféré.

Au lieu de ça, nous avons favorisé l’association de l’école qui s’est vue privée de toute initiative commerciale pour cause de Covid…elle avait besoin de soutien.

En conséquence, j’ai officiellement la joie et la fierté de vous annoncer que notre beautiful Nordmann se voit cette année répétitivement rempli, coloré, majestueux…il brille.

Notre sapin ? Nos filles l’ont décoré en grande partie. Il est marrant…il a des coins par thème. On y trouve une forêt de champignons, un zoo d’animaux. Quant’à moi, j’étais la fière responsable des guirlandes électriques ! J’en ai mis 4. Il y en a plus chaque année et pourtant, nous trouvons encore qu’il n’est pas assez lumineux…Bref, je ne suis pas digne du minimalisme hihi ! Ainsi, ce sapin ne me ressemble pas complètement ou peut-être que si tout compte fait. Il ne correspond peut-être tout simplement pas à celle à qui je voudrais ressembler. L’image que je me fais de moi-même. Une image déformée. Pas réaliste. Qu’il faudrait que je mette à jour et que j’assume ?

Et puis, C’est aussi le jeu, nous formons un petit cercle de 4 personnes, il est donc légitime que cet arbre d’amateurs, tout aussi noble et beau, nous corresponde un peu à tous les 4.

Il a un certain mérite que je ne peux nier.

Il plait immensément aux enfants. Je cite, “c’est le plus beau sapin du monde”. Il est cosy, il est à la fois l’ancien, et l’actuel nous…je ne l’échangerais pour rien au monde.

 

Les jours passent, Noël approche et pour ma part, je n’ai plus qu’à emballer les cadeaux, me lancer une nouvelle fois dans la confection de sablés glacés pour les maîtresses et le reste de la famille, nous sommes presque prêts !

Et vous, à quoi ressemble votre mois de Décembre confiné ?

Je vous souhaite d’excellentes vacances de fin d’année à tous, puis, aux concernés, un joyeux Noël auprès des vôtres.

A très vite,

Lisa

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